Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mon blog psycho
Mon blog psycho
Archives
30 juillet 2014

L'angoisse de la nuit

Depuis deux ou trois jours, mes jours et mes nuits sont radicalement différents.

Le jour, je suis détendue, le temps passe entre quelques activités et du repos, quand j'ai de l'énergie je m'active (ménage, cuisine, repassage mais aussi réparation de ma machine à coudre, préparation de la pièce pour la peinture de la chambre du bébé (hier on a mis bâches et scotchs de protection)), quand je suis crevée je glande sans aucune arrière-pensée, parfois sur l'ordi comme ce matin, parfois je dors, parfois je commande des petites choses pour notre future vie à quatre, parfois je regarde seulement LeTigre s'affairer et c'est bon, aussi.

Pas de stress, pas de question existentielle, pas d'angoisse, je traîne mon gros ventre au gré de mes occupations et le temps passe.

La nuit, c'est différent.

Alors que lors de mes siestes je peux m'endormir en moins de deux minutes, dès que je me mets au lit pour la nuit mon cerveau s'agite.

Je ne sais pas si c'est le noir, le silence, mais je n'arrive pas à trouver le repos.

Je suis mal dans toutes les positions, j'ai mal aux jambes, j'aimerais me mettre sur le dos mais le poids de mon ventre m'étouffe, et puis mon cerveau se met en mode "incontrôlable".

Pas de grosse angoisse.

Pas de grosse question existentielle.

Plutôt une suite de petites angoisses et de petits stress qui m'empêchent de trouver le repos.

Avec la fatigue et l'agitation, j'ai des contractions douloureuses en début de nuit, ce qui n'arrange pas mon stress. En ce moment, nous n'avons aucune solution de garde pour Potam la nuit, même pas sûrs d'arriver à joindre mes BP et LeTigre qui me dit "mon père n'aime pas conduire la nuit". Mais je m'en fous moi ! Il prend sur lui pour une fois, et il vient ! Non mais !

Même si je sais bien qu'une ou deux contractions à une heure d'intervalle n'annoncent pas l'accouchement, dans la pesanteur de la nuit je ne peux pas m'empêcher d'imaginer le départ à la maternité à chaque contraction. Et qu'est-ce qu'on fait ? Qu'est-ce qu'on emmène ? Est-ce qu'on y va tous les trois ? Et combien de temps j'attends ? Et est-ce que j'en parle au Tigre tout de suite ou j'attends d'être sûre que c'est enclenché ? Etc... etc...

Au fond, le matin quand je me réveille, je sais bien que ces questions sont idiotes. Qu'on verra bien. Qu'on fera en fonction du jour, de l'heure, des circonstances, et que ça ne sert à rien de me faire mes films à l'avance. Mais hier j'avais une sorte de pressentiment. Une grosse fatigue dans la journée, des nausées, et cette sensation que "c'est pour bientôt". Alors mes contractions de la nuit ne m'ont pas surprise. J'ai même regardé l'heure à chaque fois. Et puis, c'est passé. J'ai enfin réussi à sombrer dans un sommeil agité et chaotique, mais les contractions ont cessé. J'ai été réveillée par une dernière assez violente, puis plus rien. Et ce matin, levée comme une fleur, plus de contractions, plus de douleurs. Juste cet écoeurement qui persiste et la fatigue.

C'est fou comme le cerveau réagit différemment aux mêmes événements la nuit et le jour.

Comme dans un demi-sommeil on est capables de tout rendre compliqué, angoissant, catastrophique.

Publicité
Commentaires
M
Je te comprends à 100% cf. Mes angoisses avant la naissance de blanche. J'avais vraiment peur de devoir faire face seule, enfin, pire, seule avec la grande! Et finalement, ça " s'est bien mis" comme on me l'avait dit. Pour tout. Quand l'heure viendra, ce ne sera plus à toi de réfléchir mais au tigre. Et l'indien a beau me de devoir souvent quand il s'agir de prendre les choses en mains, je dois dire que face aux accouchements il a su le faire... XX et bisous
Répondre
A
Pleine lune le 10 août!<br /> <br /> Bon sinon, au pire, le 17: les pompiers sont top en général pour ça, ils sauront quoi faire si c'est en pleine nuit, ou que tu es seule avec Potam, ou que..., ou que...<br /> <br /> C'est de toutes façons ton numéro 2 qui décidera de l'heure de sa naissance;)
Répondre
M
Rhoooo trop bien les circonstances de ton deuxième accouchement !!!<br /> <br /> C'est sûr qu'on trouvera une solution, mais si on pouvait avoir un petit coup de chance comme toi et que tout se goupille bien, ce serait top... et surtout du stress en moins !<br /> <br /> Bises
Répondre
J
Ahh l'angoisse de toute fin d'une 2e grossesse : comment organiser son départ à la mat avec l'ainé dans les pattes ? :-) comme toi, j'en ai fait des plans dans ma tête. J'ai même organisé un jour une réunion familiale ou j'ai exposé à chaque membre de la famille, chacun des plans que j'avais préparé soigneusement dans ma tête. Je me souviens m'être énervée parce que personne ne m'écoutait et ne me prenait au sérieux alors que c'était clairement mon angoisse numéro 1, persuadée que j'étais qu'il fallait tout bien organiser ... et puis, début du 9e mois, un rendez-vous de suivi banal aux urgences mat, l'ainée du coup casée dans la famille le temps du RDV, ma sœur dispo et véhiculée qui me propose de m'accompagner ce jour la et finalement ... une belle perte des eaux en plein monitoring !! et voila tout simplement comment tout avait été organisé pour ce fameux jour J sans même faire exprès ! :-)) En prime, de jolis souvenirs des yeux tout ronds de ma sœur me voyant perdre les eaux, la surprise de la sage femme qui me dit "ah bah vous faites les choses bien vous ! perdre les eaux en étant déjà sur place, c'est fort ! vous restez avec nous", l'amusement des gens qui me voient traverser la salle d'attente en mode "je me suis fait pipi dessus" avec de belles flaques qui vont avec ... Le mari qui débarque en catastrophe à la maison pour finaliser les affaires de bébé avec mes instructions en live au téléphone et qui prévient mon ainée que "maman ne rentrera finalement pas dans une heure chérie." Bref tout ça pour dire que tout se gère au final ! ne t’inquiète pas ! :-)
Répondre
Mon blog psycho
Publicité
Newsletter
Publicité