Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mon blog psycho
Mon blog psycho
Archives
2 avril 2009

ovaires polykystiques

Il faut que j'arrête de m'inquiéter.
Je n'ai plus pensé à tout ça toute la journée, et puis, sans savoir pourquoi, j'ai eu une baisse subite de moral, V. m'a fait une réflexion pas très sympa et en fait je me suis rendu compte que cette histoire traînait dans un petit coin de ma tête.

Ovaires polykystiques.

Je suis allée sur internet, et j'ai appris plein de choses. Dans tout ce que j'ai lu, certains passages m'ont complètement déprimée, d'autres m'ont remonté le moral. En tout cas, si j'ai des ovaires polykystiques, j'ai une forme très légère car je ne me reconnais pas vraiment dans les témoignages.
Déjà d'un point de vue médical, le syndrôme des ovaires polykystiques s'accompagne d'autres symptômes et d'un gros déréglement hormonal. Je n'ai pas encore fait le bilan hormonal, j'en saurais plus d'ici 2/3 semaines, mais en tout cas dans les symptômes décrits, je n'en ai aucun, si ce n'est l'observation à l'échographie de nombreux follicules dans mes ovaires. Et d'après les sites médicaux, ça ne suffit pas à poser le diagnostic. Les autres symptômes sont des hormones mâles en grande quantité, donc en vrac : obésité, voix grave, pilosité importante, etc...

Sur les forums, les filles atteintes de cette maladie n'ont quasiment jamais leurs règles et n'ovulent pas. Moi, si. Je le sais car j'ai souvent ressenti mes ovulations, avec des règles pile 14 jours après, donc aucun risque que je me sois trompée, et ma première courbe de température montre clairement deux plateaux thermiques. Donc, je respire.
Mais, et ça c'est moins rassurant, toutes mes ovulations sont peut-être de mauvaise qualité.
De tout ce que j'ai lu, il ressort que : tomber enceinte est toujours possible, il y a de nombreux témoignages, sans aucun traitement. Suffit d'être patiente, mais ça peut être long... et puis qu'avec un traitement hormonal, beaucoup de chance que ça fonctionne.
Donc, je DOIS arrêter de stresser et d'angoisser et attendre tranquillement que la nature l'ait décidé...
Facile à dire...

Y a quand même une très grande majorité de filles qui ont beaucoup de mal à concevoir, le diagnostic posé est INFERTILITE, dystrophie ovarienne et ce sont de vilains gros mots que je ne veux pas entendre...
Et que les traitements sont lourds et ne sont pas sans conséquences (prise de poids, acné, hyper-réactivité des ovaires, grossesse multiple, fausses couches....) bref vraiment pas envie d'en arriver là je préfère encore attendre, surtout si mes courbes confirment mes ovulations régulières.

Et puis aussi, ce risque accru de fausses couches avec cette maladie, même sans aucun traitement. Donc je sais que lorsque j'aurai enfin mon +, je ne serai pas encore trop sereine...

Grosse déprime.
Mais je sais qu'il existe des problèmes bien pires et que le mien n'en sera peut-être même pas un... alors je dois arrêter de me torturer l'esprit et me calmer. J'ai peur d'aller voir ma gynéco car je ne veux pas qu'elle me prescrive un traitement. Mais ça me rassurerait peut-être de lui parler... elle me dirait très calmement qu'il n'y a encore rien de grave et qu'il faut attendre... Et elle aurait raison... Et puis mes follicules, il n'y en avait pas tant que ça, quelques-uns mais pas non plus une multitude et je sais que ça peut aussi être normal avant l'ovulation.

Si seulement je pouvais dire stop à mon cerveau.

J'ai dit ce que j'avais à deux copines et ma soeur. Je leur ai dit qu'il n'y avait rien de grave et que ce serait seulement un peu long... mais aucune ne s'inquiète de savoir comment je digère un truc pareil, elles croient que ce n'est rien... mais c'est de ma faute je ne leur ai pas dit que ça m'angoissait... et j'ai l'impression d'être si seule maintenant avec ces mots qui résonnent... même V. ne sait pas à quel point ça me fait peur. Je ne sais pas comment le lui dire. Je lui ai dit, à lui aussi, que ce n'était sûrement rien de grave. Alors c'est de ma faute s'il ne s'inquiète pas, et c'est pour qu'il ne s'inquiète pas que je ne lui ai pas dit.
Comme quoi, à toujours vouloir ménager les autres, c'est toujours moi qui prends...

Allez je vais me coucher.... une bonne nuit et ça ira mieux demain...

 

 

Au fait, maintenant que je sais que ce syndrôme entraine une plus grande chance de faire des fausses-couches, je me demande quand même si le mois dernier je n'aurais pas fait une f-c très précoce. Je sais que j'ai ovulé à J12 et qu'on a fait des câlins exactement quand il fallait (coup de bol, on était en WE en amoureux). Puis très vite j'ai eu des tiraillement dans le bas-ventre tous les jours, puis mal aux seins, ils me semblaient lourds, douloureux au toucher surtout sur les côtés. Et puis, environ 10 jours après l'ovu, une grosse douleur au bas-ventre pendant 15 minutes. Mais aucun saignement, rien du tout. Et puis, petit à petit, je n'ai plus eu mal aux seins et les tiraillements se sont estompés, puis j'ai eu mes règles normalement.

Alors est-ce que j'ai seulement psychotté ? Ou est-ce qu'il est possible que j'aie fait une fc précoce ? Ou est-ce mon déréglement hormonal qui me donne des symptômes de grossesse ? (ça, ça serait vraiment pas sympa).
Bon allez je vais me coucher

Publicité
Commentaires
Mon blog psycho
Publicité
Newsletter
Publicité