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Mon blog psycho
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14 juin 2012

Quand même l'amour ne suffit plus

Journée noire.

Pleurs et cris du Potam toute la matinée et toute la soirée, après un après-midi très dense et très chiant au bureau.

On câline, on couche, on relève, on explique, on chante des berceuses, on réexplique, on recouche, on recâline, on caresse, dans les bras, dans le lit, on met du dolodent, on respire, on se calme, on supporte, on se répète "c'est pas de sa faute", on essaie de trouver des raisons, il est crevé, c'est les dents, au final on sait pas et il faut gérer. Ne pas s'énerver. Ne pas perdre patience. Ca va passer. Ca passe toujours.

On pense que l'amour fait tout.

Que bercer, câliner et parler tout bas apaise toutes les tensions. Que l'amour et la douceur viennent à bout des pleurs les plus tenaces.

Mais non.
Parfois, il n'y a rien à faire. Accepter de laisser pleurer (hurler ?) pour qu'enfin, épuisé, il finisse par dormir pour se réveiller avec le sourire.
Accepter qu'on n'a pas réussi à le calmer.
Se demander ce qu'on a fait, ce qu'on n'a pas fait, ce qu'on n'a pas su être.
Accepter que peut-être, il n'y a aucune réponse. Que simplement, il était irritable, fatigué, énervé par quelque chose qu'on n'a pas compris ou par rien de précis. Accepter que certains jours il soit plus difficile que d'autres, comme nous on est parfois irritable sans raison.
Espérer que le lendemain sera plus doux, plus calme.
Profiter d'une accalmie pendant le bib, pour toucher, caresser, murmurer des mots doux qu'il n'a pas voulu entendre à d'autres moments.

Accepter ces hurlements et ces cris stridents comme une forme de communication. Entendre "je ne suis pas content", ou "j'ai mal" ou "j'ai besoin de dormir" ou "je suis fatigué mais je n'ai pas envie de dormir" et essayer de décoder alors que rien ne ressemble plus à un cri qu'un autre cri.

Voir tous ces sourires et ces étincelles dans ses yeux et se dire que les cris sont la contrepartie d'une personnalité riche et émotive.

Et surtout, ne pas craquer. Ne pas crier. Ne pas lui en vouloir.

N'être qu'amour et douceur.

Waou, sacré challenge...

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Commentaires
M
Oui ce n'est pas évident de rester calme et douce quand le bébé dévore notre énergie eu détriment de nos besoins les plus primitifs (sommeil par exemple)...<br /> <br /> Ds ces moments là je pense aux parents solos et je me dis que vraiment ils ont du mérite...
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T
@ Valou : ah ben quand même ! y a une justice ! ;-)<br /> <br /> <br /> <br /> @ Miskeas : merci pour ce gentil mot ! oui on s'est ressourcé tous les deux aujourd'hui, beaucoup de beaux moments et un petit garçon adorable... Bises
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M
Je te lis depuis quelque temps...<br /> <br /> Comme tu décris bien ces moments! J'ai un petit ourson de 5 mois (demain!), le plus souvent adorable. Mais il a aussi ses heures difficiles, et je trouve que tu analyses très finement ce qu'on peut alors ressentir, entre impuissance, amour, agacement qu'il faut contenir. " ça passe toujours" me parle particulièrement...<br /> <br /> Merci à toi pour ce billet, et j'espère que depuis tu as pu te rassasier (et lui aussi) de moments tout doux et tout tendres!
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L
J'habite Margon juste à côté de Nogent le Rotrou (28). Il faisait super lourd hier. 22° dans la chambre du Pouyou et dehors, je ne sais pas sauf que j'ai séché 4 lessives !!!! Mais aujourd'hui, pluie et grisaille !!!! grrr...
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T
@ clarissette : oui c'est ça, accepter que parfois on est impuissants... Pas évident!<br /> <br /> <br /> <br /> @ valou: ici ce n'était pas la nuit mais la journée. Rien de grave en effet, on oublie, ça passe. Seulement frustrant quand on ne peut pas les aider...<br /> <br /> Et t'habite où ? Parce que chez moi pas de chaleur hier, 20° max... Snif...
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