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Mon blog psycho
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25 octobre 2013

Un pur moment de bonheur...

Un ciel gris. Bien gris. Un peu de vent.

Fatigue, lassitude des parents qui ont envie de se mettre sous la couette au lieu de sortir.

Mais le petit garçon tourne en rond, il en a marre de jouer avec son garage, a déjà regardé Oui-Oui 34 fois, a besoin de se défouler. Alors, les parents décident de sortir malgré tout, pour lui, et puis ça leur fera du bien de prendre l'air.

Direction : la plage.

Dix minutes de marche à allure de Deux Ans, le petit garçon tient la main de son papa à gauche, celle de sa maman à droite. Les parents bavardent, le petit marche en regardant les cailloux et en répétant toutes les fins de phrases d'un air absent.

En bas des marches, le petit garçon tout excité répète en criant "monter Potam ! Monter Potam !" et refuse qu'on lui tienne la main pour monter les hautes marches en bois du grand escalier qui monte en haut des dunes. Sa maman le soutient pour qu'il arrive à monter, mais il parvient en haut des escaliers sans se plaindre avec un "et hop !" à chaque marche.

Arrivé en haut, il descend la dune en courant, tenu par sa maman, ils rient tous les deux, le petit vole plus qu'il ne coure.

Le sable est fin, la marée est presque haute, la mer est verte, le ciel est gris sombre. Mais il ne fait pas froid et le vent est tombé.

Ils marchent vers l'eau. Le petit court. Puis il se baisse et ramasse des coquillages qu'il tend à son père qui les secoue dans ses mains en chantonnant "combien j'ai de sous dans mon panier ?".

La maman s'approche de l'eau et observe la marée. Elle n'est pas très sûre de savoir si ça monte ou si ça descend. Alors elle reste et observe les traces de chaque vague en se donnant un point de repère. Le petit la rejoint et elle doit l'empêcher de marcher dans l'eau.

Puis, ils remontent vers les dunes. Les parents s'enlacent, rient, se collent et flirtent, pendant que le petit garçon s'éloigne. Il n'y a personne sur la plage, pas de risque, il peut gambader seul tout son saoûl. Toutes les dix secondes, il se retourne et crie "au-revoir !" et attend un signe de la main en réponse. Puis, heureux, il repart. Son papa lui lance "tu prépares le thé en rentrant d'accord ? On arrive !" et puis "tu nous envoie un texto quand t'es arrivé ?" ce à quoi le petit répond "Oui !". Sourire des parents...

Puis, la maman se met à courir et rejoint le petit garçon. Elle l'aide à enjamber et marcher sur les troncs qui sont plantés là pour retenir le sable. Puis il descend, il court et sa maman lui court après, le dépasse, et va se cacher derrière une grande dune. Le petit la rejoint, monte difficilement en disant "oh hisse !" et dès qu'il parvient en haut, sa maman crie et il sursaute puis éclate de rire.

S'ensuit une course effrénée dans les dunes, elle se cache, il court derrière, elle s'allonge à plat ventre derrière une petite dune et ne laisse entrevoir que sa tête, il éclate de rire, veut faire pareil, répète "dodo maman ici ?" et "encore court ?" ou encore "monter Potam !". Ils escaladent de grandes dunes et descendent en courant. Le petit tombe et se relève, sa maman rampe pour le surprendre derrière une dune, ils ont du sable partout, ils glissent, se cachent en courant tous les deux, s'accroupissent en faisant "chuuuuut !" pour que le papa ne les trouve pas, mais le petit hurle "iciiiii !" en riant quand son père demande "il est où Potam ???".

Au bout d'un moment, le petit garçon ne parvient plus à se relever ni à marcher droit, il est épuisé ! Il veut encore monter et descendre, courir, se cacher, mais ses petites jambes ne le portent plus, il titube...

Alors, sa maman le pose sur sa hanche, le couvre de baisers et ils remontent la grande dune en direction de l'escalier qui redescend sur la rue. Elle est fatiguée aussi, essoufflée alors le petit lui dit "oh hisse maman !" comme un encouragement... Puis le papa prend le relai, le petit garçon passe dans ses bras le temps d'arriver en bas et tous trois retournent, main dans la main, boire un thé chaud chez eux.

Le soir, le petit garçon qui fait d'ordinaire tellement d'histoires pour se coucher, triture le chapeau de son doudou, allongé calmement, pendant que sa maman lui raconte une histoire, penchée sur lui. Puis elle quitte la chambre en lui disant au-revoir, et n'entend plus un bruit...

 

Un bel après-midi qui recharche les batteries et chasse la lassitude automnale et les débuts de rhume...

 

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Commentaires
L
Rien que de te lire, on sent les embruns... ton billet fait du bien ma Flo, il sent bon les nouveaux départs :-) Effectivement, ça doit faire réfléchir à s'éloigner... Gros bisous !!
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M
Tu me donnes envie de partir tout de suite à la mer ! <br /> <br /> Comme je t'envie d'avoir tout ça à portée de pieds...
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C
Et vous envisageriez de ne plus habiter près de la mer ? J'en bave d'envie rien qu'en vous lisant ! Quel bonheur pour vous trois !
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