Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mon blog psycho
Mon blog psycho
Archives
1 mars 2013

Kiffe............

Moments intenses.......

Pour être encore plus nian-nian, je pourrais dire que TOUS les moments avec mon Potam sont intenses...

C'est vrai, j'ai une réelle passion totalement fusionnelle pour ce petit bonhomme qui ressemble tellement à un petit garçon maintenant, avec ses petites bouilles, ses nouveaux mots, ses grands yeux, ses joues rondes et lisses et qui sentent si bon... Je me découvre des trésors de patience, rien ne m'atteind, rien ne m'énerve (sauf quand je suis vraiment crevée, là j'avoue je perds patience bien plus vite), faut dire qu'il ne fait pas beaucoup de bêtises, il ne râle plus ou seulement quand il ne va pas bien ou qu'il est crevé, il écoute quand je dis "non" et s'arrête net sans avoir besoin de répéter, d'insister.... il rit tout le temps, il comprend tout, il écoute sérieusement quand on lui parle de choses importantes, il mange super bien, dort super bien, bref, c'est un REGAL et je n'ai jamais l'occasion de m'énerver, de perdre patience, de le gronder très fort : dire non, hausser un peu la voix et faire un regard sévère suffit. Franchement, je serais difficile de me plaindre...

Bref.

En plus de ce bonheur quotidien de tous les instants, cette nuit et aujourd'hui j'ai vécu des moments de KIFFE intense.

Mon Potam s'est réveillé la nuit dernière à 4h45. En fait ça faisait un moment qu'on l'avait entendu chouiner un peu, plus plus rien. On ne s'était pas levés, il s'était rendormi. Mais là, y avait quelque chose... Des sanglots, mon Potam n'était pas bien (il ne se réveille jamais la nuit ou se rendort en une minute). J'y suis allée, je l'ai pris dans mes bras, il s'est blotti en étouffant de gros sanglots.

Je ne savais pas trop ce qu'il avait, il n'était pas chaud, je me suis dit qu'il avait fait un cauchemar (mais je ne sais pas si les bébés de cet âge en font déjà) ou alors qu'il avait mal quelque part.

Il a mis du temps à se calmer, et il se blotissait furieusement contre moi en gémissant et en s'accrochant à mes épaules, les jambes serrées autour de moi.

Il a fallu que je lui chante sa berceuse préférée (câlin-câlinou sur l'air de "dodo l'enfant do"), celle qui a un effet magique calmant immédiat, que je lui chante depuis qu'il est né. Au bout d'un moment, fatiguée de chanter, je chantonnais juste la mélodie la bouche fermée en le berçant, et dès que je m'arrêtais, il me regardait et puis disait "mmmmh" pour que je recommence...

J'ai voulu le recoucher : gros sanglots comme s'il était complètement perdu et que je l'abandonnais ! Je n'ai pas insisté. On lui a donné un doliprane puis pris avec nous dans notre lit (on le fait jamais, une fois ne fait pas de mal surtout quand il ne va pas bien).

Dès que je faisais mine de le poser à côté de moi, il se remettait à pleurer. Il voulait être SUR moi, la tête sur ma poitrine ou dans mon cou. Allongé sur le ventre sur ses genoux, la tête dans mon cou, il s'est endormi en une seconde...

... mais il ronflait et je ne pouvais plus bouger. Dès que je bougeais en essayant de le pousser sur le matelas, il se remettait sur moi.

Après 20 minutes il s'était bien calmé, je l'ai recouché dans son lit, il a pleuré, je l'ai caressé, j'ai chanté, j'ai expliqué qu'on dormirait mieux chacun dans son lit, et je suis partie. Il a continué à pleurer une seconde puis s'est rendormi. Il était 5h45.

Il a dormi jusqu'à 10h30.... Malheureusement, on avait des invités à midi et plein de choses à préparer, on a dû se lever à 9h, j'étais deg, pour une fois qu'on aurait pu faire une vraie grasse mat....

A midi, il était déjà crevé. Toujours pas de fièvre, mais pâlot, les yeux tirés. Il râlait, voulait les bras, les bras. Il n'a rien mangé ou presque, et je suis allée le recoucher à 13h.

Comme la nuit, il s'endormait sur moi mais hurlait dans son lit. Je l'ai laissé s'endormir sur moi après l'avoir bercé longuement, puis je l'ai mis dans son lit en lui ayant longuement parlé (dans son sommeil) et dit que je devais descendre m'occuper des invités, que lui il serait bien ici dans son lit à se reposer, que ce soir et demain il pourrait dormir sur moi tant qu'il voudrait, mais là, je ne pouvais pas rester... Et je l'ai remis dans son lit, il a pleuré, je lui ai caressé les joues, puis je suis partie et il s'est endormi immédiatement. Il ne s'est réveillé qu'à 17h30 !

Bref tout ça pour dire que j'ai kiffé grave.

Je sais qu'il était mal et c'est vrai que je préfère qu'il aille bien, mais en fait je pense qu'il ne nous a fait qu'une grosse crise de poussée dentaire (une canine est en train de percer),  et qu'il a eu bien mal car à chaque fois il s'est endormi après un doliprane.

Donc en sachant qu'il n'a rien de bien grave, je profite A FOND de ces moments de tendresse inespérés...

Potam ne fait que très rarement de câlins, et quand il en fait, ça dure une seconde...

Là, j'en ai eu plein, et en plus il a dormi sur moi. Le kiffe absolu. D'habitude il ne veut pas de câlin, je le pose dans son lit, il me fait coucou d'un air de dire "dégage je veux dormir" et c'est tout. Il ne s'est plus endormi sur nous depuis des lustres, il était minuscule...

Sentir son petit corps chaud abandonné contre moi...

Sentir qu'il a besoin de moi pour se calmer, pour s'endormir.

Sentir que dès qu'il est mal, il n'y a QUE moi...

Sentir son odeur douce et sucrée, lui parler à l'oreille et renifler ses cheveux.

Sentir ses petites mains qui s'agippent.

Sentir ses jambes accrochées autour de mon corps comme un bébé singe agrippé à sa mère...

Bon sang, j'ai vécu des moments géniaux... Et même si j'aurais aimé dormir entre 4h45 et 5h45, finalement ça ne m'a pas pesé du tout (tant que c'est exceptionnel, bien sûr !).

Je voudrais retenir pour toujours ces instants magiques...

 

 

Publicité
Commentaires
M
Oh comme je te comprends... <br /> <br /> Quand Naël est malade - en général ce sont ses dents, mais ça lui fait mal aux oreilles et lui donne des otites - il ne peut dormir que semi-assis, donc c'est soit poussette soit sur moi. La dernière fois (en début de semaine) il s'est réveillé à 2h30 et ne s'est vraiment senti bien qu'après 5h. Du coup, j'ai appris à me reposer semi-allongée sur le canapé ou carrément assise dans le fauteuil de sa chambre. <br /> <br /> C'est pas des moments drôles pour eux, mais le fait qu'on leur fasse un câlin, sans s'énerver, avec toute notre douceur et tout notre amour, c'est quasiment aussi efficace qu'un médoc. <br /> <br /> Et si ça peut te rassurer : même à 9 ans, mon grand fait toujours des câlins quand il est malade ou fatigué...<br /> <br /> Allez, bises et bon week-end malgré cette méga décision à prendre.
Répondre
L
Rien qu'à te lire, j'imaginais à quel point tu as dû te sentir bien... Ces moments viennent nous rappeler notre place si particulière, quand on est les seules capables de les réconforter vraiment, comme dans leurs premières semaines. La grenouillette est rarement malade, mais quand ça arrive, j'aime cette sensation intense de sa chaleur tout contre moi, comme quand elle était minuscule. En ce moment, elle demande des câlins au moment du biberon dans mes bras, je te dis pas comment je sniffe ses cheveux, son cou, sa peau. Tu m'étonnes que nos enfants puissent nous refiler si facilement leurs microbes !!
Répondre
Mon blog psycho
Publicité
Newsletter
Publicité