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Mon blog psycho
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1 juin 2010

Sale temps pour le moral

Ben oui, comme beaucoup en ce moment j'ai le moral dans les chaussettes... Il n'y a pas vraiment de raisons et plein en même temps... L'amertume et le désespoir qui s'installent côté bébé, temps pourri et polaires du soir pour ne pas rallumer le chauffage, les bourrelets qui s'inscrustent et pas trop envie d'aller au sport, le jardinage qui ne se fait pas par manque de temps, mon chef qui me fait des coups dans le dos et que je déteste, bref.... rien de bien grave mais c'est dur de garder le cap. Estimation du moral du jour : 5/10.


Bon pour entrer un peu dans les détails, ce cycle-là je n'en pense rien. Depuis le mois dernier déjà, j'ai cette impression que je vais encore galérer, attendre, retourner voir le gygy des dizaines de fois, prendre des hormones à tout-va pendant des mois, alors ce qui se passe à l'intérieur de mon bidon, franchement, ça ne m'intéresse plus beaucoup. J'essaie juste de chouchouter mon corps au maximum. Je vais lui faire vivre des trucs de dingue le mois prochain avec les doses fortes de clomid, les écho, le déclenchement, etc... autant lui faire du bien tant que je peux. Je me suis remise un peu à la wii fit, parce que je ne vais plus trop à la salle de sport. Mon objectif : un peu d'exercice tous les jours, même seulement 15 min de yoga.  A la salle, j'y suis quand même allée ce soir, j'ai fait un cours de danse ("body jam" pour ceux qui connaissent les mills), et c'était génial. Tout oublier pendant une heure, suivre des pas, suivre la musique, ne plus rien avoir d'autre en tête que le corps qui ondule sous les sons. Magique. Enivrant. Un peu dur aussi, de suivre toutes les choré alors que c'est mon premier cours. Mais franchement, je pensais que ce serait pire. On a mélangé hip-hop (trop dur), techno, salsa, bacchata, et d'autres danses latino. Trooooooooooooop bon ! J'y retournerai. Enfin un cours où je me détend, défoule et où on ne saute pas (ou pas trop).

Sinon je pense que je suis environ à 5/6 jours des règles. Depuis quelques jours j'ai bien mal aux seins mais je crois que ce sont les kystes car les douleurs sont très localisées. Ca me fait flipper, je crois que j'en ai plus qu'avant. Sinon, rien. Alors je crois que cette fois-ci encore, ce sera période rouge + larmes, parce que je me connais, j'ai beau m'y préparer et le savoir, à cette période là, les hormones aidant, je n'arrive pas à garder la tête haute. Mais on verra bien, on n'y est pas encore tout à fait.

Et puis au boulot, c'est à la fois super et horrible. Je m'explique. Je me sens de mieux en mieux dans mes fonctions, j'assume de mieux en mieux mon rôle de cadre et ça ne me complexe plus. J'arrive à dire les choses, je me sens bien plus sure de moi, et c'est super agréable.
Mais depuis hier j'ai une colère terrible envers mon chef : un ptit con d'une quarantaine d'années, carrière fulgurante, profil technocrate très intelligent mais qui comprend rien au terrain, réactivité zéro, humain zéro, communication zéro. Heureusement géographiquement il n'est pas à côté, ouf. On ne l'a qu'au téléphone ou par mail, et on le voit en réunion uniquement. Et en ce moment il essaie de me forcer à me porter volontaire pour faire des formations sur un sujet que je ne maîtrise pas du tout, parce qu'ils n'ont aucun volontaire. Il me met la pression, il essaie de me convaincre, mais je résiste. C'est non, ce sera non et tant qu'il ne me donnera pas un ordre ce sera NON. Hors de question, je l'avais déjà dit en haut lieu et on m'avait répondu "ok pas de problème, on trouvera quelqu'un d'autre". Mais lui, le ptit con, il veut se faire bien voir et veut absolument pouvoir dire qu'il a trouvé un volontaire. Et ça ME tombe dessus. Mon collègue se fout de ma gueule (lui s'en fout on lui a pas demandé !), et moi je balise grave.
J'espère résister aux pressions, apprendre à dire non c'est primordial, mais pas si facile.
Je le déteste, je le déteste, je le déteste. En plus il est pas bien malin, parce qu'il n'aurait pas pu mieux s'y prendre pour me braquer. Juste avant d'ailleurs, il m'avait engueulé pour une note que je n'avais pas vue. Quel débile, alors qu'il n'a absolument aucune idée de notre travail au quotidien, il vient nous emmerder avec des riens, juste parce qu'au-dessus, on lui demande des comptes...

Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
Je dois me calmer, je me répète ça depuis hier. J'ai été insupportable avec mon tigre et avec mon collègue. Les deux, ils n'en pouvaient plus de m'entendre râler...;-) j'essaie de prendre du recul !!!

En tout cas, tout ça pour dire que le moral n'est pas au top, mais pas au pire non plus.

En ce moment j'ai des pensées bizarres. Je ne sais plus ce que je veux. C'est si facile pour ceux qui arrivent à faire un bébé tout de suite. On le décide un jour, le lendemain il est là, et on ne se pose plus la question de savoir si on le veut VRAIMENT. Nous, on a des mois, voire des années pour se poser et se reposer la question. Pour tourner le tout dans tous les sens. Peser le pour, le contre et le milieu. Et je ne sais plus où j'en suis. Parfois je ne veux plus d'enfant. Ma vie ne sera plus jamais la même et si j'ai des enfants tout tournera autour d'eux. C'est beau, certes, mais ça me fait flipper. Je crois que je suis un peu trop égoïste pour avoir des enfants. Je ne sais pas si ça me plaira finalement. En fait, j'ai surtout peur de regretter un jour si je n'en ai pas, mais pour l'instant, on est bien comme ça. Et pourtant, chaque mois, on est tristes que ça n'arrive pas. Pourquoi tant de paradoxes ? Ca pourrait pas être simple, pour une fois ? Quand on me dit : "toi, t'as de la chance, t'as pas d'enfant, tu n'as pas ces problèmes", ben au lieu d'être outrée et malheureuse je me dis "ouais, c'est vrai, je suis vachement tranquille quand même". Y pas un problème là ??????????????????
J'ai du mal à faire la part des choses entre mon envie réelle et l'envie sociale. Le modèle social à suivre. S'inscrire dans la norme pour pouvoir partager les conversations des autres. C'est dingue, dit comme ça. Bien sûr ce n'est pas aussi simpliste, mais le désir d'enfant c'est aussi une forme de conformisme, non ? En même temps j'ai tellement d'amour à donner, j'ai tellement besoin de partager toutes les belles choses de la vie, de faire grandir un petit être et de tout lui apprendre.. et en même temps, quel boulot, quelles responsabilités...

Rassurez-moi : à vous toutes qui essayez, ça vous arrive de douter de votre envie de bébé ?????


Et désolée pour ce post tout décousu et tout mal écrit, j'ai le cerveau un peu en panne ce soir...

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Commentaires
T
MERCI Irouwen pour ton com' qui tombe à pic. Petite échappée du boulot où à peine arrivée les problèmes me tombent dessus, le moral est à zéro, je suis fatiguée, et te lire me fait un bien fou !<br /> C'est vrai ça doit être une protection pour moins souffrir, voir l'éventualité de ne jamais en avoir comme pas forcément insupportable...<br /> Je comprends tes doutes aussi, car avec tant de contraintes et de médicalisation, tu dois avoir juste envie de laisser ton corps tranquille. Mais il faut tenter, quand même, pour ne pas regretter un jour de ne pas avoir tout essayé.<br /> <br /> Des bises pour toi aussi !
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I
A penser ça la Miss.<br /> C'est une forme de protection que notre cerveau nous propose pour moins souffrir.<br /> En effet, le doute permet de relativiser, de ne pas tout mettre dans ce seul et unique projet.<br /> Combien de fois, ai-je pensé ça. ALors que je souhaite avoir des enfants depuis que j'ai 20 ans !!<br /> Mais le chemin est tellement long et douloureux qu'il faut bien se protéger un peu. Et ce que tu décris ressemble à ça.<br /> Se dire que sans enfant, la vie est bien aussi, c'est normal. Tu ne vas pas te dire la vie sans enfant n'est pas possible. Il te reste alors que peux d'alternatives heureuses.<br /> Les personnes pour qui la grossesse arrive sans soucis et rapidement, n'ont juste pas le temps de cogiter là-dessus. Mais regarde autour de toi, écoute les "jeunes" mamans et les moins jeunes. QUe disent-elles souvent, que c'est dur la vie avec des enfants, qu'elles ont l'impression d'être de mauvaises mères, que si elles avaient sue, que nous avons de la chance nous les sans enfants.....<br /> Alors tu vois, à chaque situation, une réponse psychique qui ne préjuge en rien de ton équilibre.<br /> Et tu vois même à 15 jours d'une FIV, on peut se demander si vraiment cela en vaut le coup ! ALors tu vois tout est permis !<br /> Des bises ensoleillées pour toi et ton cerveau qui turbine dur.
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T
coucou Didou,<br /> Ca me fait plaisir de te lire...<br /> Snif, moi qui espérais que mes doutes étaient normaux... je ne sais pas quoi penser et en même temps pas envie de me prendre la tête. Un peu de flippe, peut-être, seulement...<br /> Tu as raison toi aussi ne te pose pas trop de question. S'il arrive tu sauras tout concilier j'en suis sure, et puis ça va te changer les idées tout ça.<br /> Biz
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D
Coucou la miss,<br /> pour répondre à ta question, non je n'ai jamais douté de mon envie de bébé(s). Mais c'est vrai que de plus en plus souvent je me demande s'il ne voudrait pas mieux reporter notre projet. Avec la formation qui débute (normalement) en octobre, je ne sais pas si je vais arriver à tout gérer (les essais, les traitements s'il y en a, le bébé si par miracle il arrive, etc...). Donc je vis au jour le jour et j'attends que cela se passe en essayant de ne pas trop me poser de question car pour l'instant tout cela n'existe pas.<br /> Allez courage ma belle. Je suis là si tu as besoin.
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