Mes maux de ventre ont disparu aujourd'hui. Par

Mes maux de ventre ont disparu aujourd'hui. Par contre, j'ai de petites douleurs à l'ovaire gauche. C'est dingue, je fais attention au moindre signe que m'envoit mon corps. Impossible de faire abstraction. Impossible d'arrêter d'y penser.
Je suis allée au sport après le boulot, à mon cours de body attack. J'ai eu beaucoup de mal à suivre alors que d'habitude je me sens bien tout le long ! Peut-être un peu fatiguée. Mais, toujours quelque part dans ma tête, ce petit refrain "et si j'étais enceinte". C'est stupide. Je suis à J11 mais j'ai encore eu un exemple aujourd'hui d'une fille qui a découvert par hasard à 3 mois de grossesse qu'elle était enceinte, alors qu'elle avait toujours ses règles. Pour moi, c'est LE signe mais du coup je doute. C'est débile, je sais. Je ne peux dire ça à personne, je me sens tellement stupide, et surtout pas à V. (mon homme), il me prendrait pour une tarée finie. Il aurait bien raison. J'ai la tentation de faire un test. Au moins j'arrêterais d'y penser. Mais j'ai déjà fait trois test et à chaque fois ça me déprime. Mais en tout cas, je n'y pense plus jusqu'au cycle suivant.

Et puis, lorsque je reviens à la raison, je me dis que ça fait sept mois que je fais tout pour que ça marche, et sept mois que ça n'a pas marché. Alors pourquoi maintenant ?

Depuis un mois ou deux, je suis un peu rassurée et j'attends avec impatience certes, mais sereinement. Je suis arrivée à voir mes ovulations, donc je sais que j'ovule, et c'est déjà pas mal. J'ai des cycles un peu trop longs et un peu irréguliers, mais il y a bien pire que moi et j'arrive parfois à me dire que, même si c'est un peu long, ça devrait finir par arriver... un jour...

V. fête ses 40 ans demain. Je ne devrais pas y penser, ça n'a pas d'importance, mais dans l'idéal j'aurais tellement aimé qu'on ait un bébé cette année. 30 ans pour moi, 40 ans pour lui, c'était bien. Et maintenant, au mieux, il naîtrait en octobre ou novembre. Ce ne doit pas avoir d'importance.

Toujours les mêmes questions qui reviennent. Les mêmes déceptions. Je m'accroche à l'idée qu'un jour prochain j'aurai une bonne nouvelle à annoncer. Peut-être dans quelques mois, mais qu'importe.